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I –  UNIVERSITÉ EN HOMMAGE AU PHARAON NOIR

Six PHARAONS NOIRS de la XXVème dynastie de l’EGYPTE antique dont TAHARQA SARÊ.

  • Ils sont, sur un siècle environ, la gloire de l’Egypte pharaonique au plan politiqueéconomiqueculturel et religieux ;
  • Ils sont le suprême orgueil du Royaume de KOUSH (NUBIE), en effet, ils sont à la fois PHARAONS d’EGYPTE et ROIS de NUBIE ;
  • Ils sont l’honneur de la race des koushistes, les peuples noirs.

TAHARQA SARÊ, fut le plus illustre de cette XXVè dynastie pharaonique. En effet, génie miliaire, il restaura la grandeur, l’indépendance et la stabilité politique de l’Egypte. Aussi, il assura sur 26 ans de règne, sa prospérité économique. Il fut le grand artisan de la renaissance culturelle de l’Egypte, avec l’essor de la littérature, des religions, des arts et de l’architecture.

TAHARQA SARÊ fut un grand défenseur des indépendances des royaumes colonisés ou menacés d’invasion par les Assyriens. C’est ainsi qu’il se porta militairement et particulièrement à la défense du Royaume de JUDA (les HÉBREUX). Comme en attestent l’HISTOIRE savante et la BIBLE (LIVRE D’ESAÏE, 37 : 8‐9 ; 2 ROIS)

TAHARQA SARÊ fut un modèle de piété religieuse. En effet, il s’illustra de façon unique, exceptionnelle, dans la construction d’édifices religieux. Dont un des plus grands édifices religieux de l’humanité, le TEMPLE DE KARNAK. Ainsi que ceux de la MONTAGNE PURE (GEBEL BARKAL au Soudan actuel) avec ses Sanctuaires du DIEU des DIEUX, toute une mystique. TAHARQA SARÊ, honora bien son NOM de naissance : « SARÊ », c’est‐à‐dire « FILS AIME DE DIEU ». En lui, c’est la rencontre magnifique de la SPIRITUALITÉ & de l’ACTION, du RELIGIEUX et du SOLDAT, du SPIRITUEL et du BÂTISSEUR qui fait SIGNE à travers l’histoire.

II-  UNIVERSITÉ DÉDIÉE AUX SAVANTS AFRICANISTES

L’engagement intellectuel, scientifique de Cheik Anta Diop continue de nous poser cette question :

Faut‐il accepter ou continuer d’accepter que le « Nègre continue d’ignorer que ses ancêtres… dans la Vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la Civilisation » ?

Ce qui est vrai, actuel : les sciences archéologiques, historiques, linguistiques et anthropologiques de savants africains et occidentaux ont déconstruit le grand mythe, matrice de la colonisation sous toutes ces formes, la « contre histoire » ou l’idéologie qui dénie aux nègres africains une histoire…

Le paradoxe est que nous continuons de faire l’histoire avec cette idéologie. Ici, les savants anthropologues peuvent nous aider à décrypter, à comprendre cette situation, et en mesurer l’impact sur le passé, le présent et l’avenir…

III-  UNIVERSITÉ DU NOUVEAU MILLÉNAIRE ET SES ENJEUX DE CIVILISATION

Notre temps, notre « modernité » est en vérité une problématique de civilisation :

  • Le paradigme orgueilleux de notre Civilisation, la « modernité », est ébranlé dans ses connaissances, ses savoirs, ses valeurs, ses normes, sa rationalité… Ceci est établi avec les analyses, les réflexions de l’élite des savants, des politiques, des théologiens, des philosophes de notre Temps.
  • Aller vers l’abîme ? (MORIN). Qu’est‐ce que cela cette « civilisation » qui nous le désigne comme avenir ? IL faut sortir du XXè siècle pour notre salut commun. Le temps est venu de changer de Civilisation, (MORIN), de trouver « Le chemin de l’espérance (HESSEL, MORIN). L’Urgence et l’Essentiel (MORIN, HENRI DU BORD), c’est la tension vers un nouvel Humanisme. Regards sur notre monde (MORIN, BRAGUE, ROSNY, MARION, VERGELY, FOURNIER) invitent à sortir du sommeil, de notre suffisance :
    • Nos sciences du XXè siècle sont‐elles capables de décrypter tout le réel ?
    • La Technique peut‐elle remplacer l’Ethique et la Spiritualité ?
    • La Violence du monde, celle qui nous habite est‐ elle le seul destin des hommes ?

Formations offertes par l'Etablissement