Le métier de sage femme consiste à assurer le bien être d’une mère et de son enfant, avant, pendant et après l’accouchement. A l’écoute des futures mères, elle suit les grossesses normales et dépiste les problèmes pendant la grossesse. Elle leur fait passer des examens pour vérifier la santé du futur nouveau-né (examen clinique, échographie, surveillance du foetus, dépistage des facteurs de risque ou des pathologies). Après avoir rassuré la future mère, la sage-femme pratique les accouchements normaux. Elle a la responsabilité du déroulement de l’accouchement, depuis le diagnostic de début de travail jusqu’à la délivrance.
Compétences développées
Au terme de sa formation, l’étudiante sage-femme doit avoir acquis :
- Un ensemble de connaissances scientifiques indispensables à la maîtrise ultérieure des savoirs et des savoir-faire nécessaires à l’exercice de la profession de sage- femme. Cette base scientifique englobe les sciences biologiques, certains aspects des sciences exactes, plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales, indispensables à l’appropriation progressive des compétences nécessaires à l’exercice de la profession ;
- Une approche fondamentale de l’être humain dans l’optique du maintien de la santé et de la prise en charge du malade, par l’acquisition de connaissances en santé publique, en séméiologie clinique et para-clinique ;
- Des connaissances fondamentales de physiopathologie et de pharmacologie permettant à l’étudiante d’obtenir une vision intégrée du fonctionnement normal et pathologique des appareils et systèmes du corps humain.
Elle doit disposer des compétences nécessaires pour :
- Participer aux actions de prévention auprès de la femme et de l’enfant ;
- Exécuter des soins généraux des adultes et des enfants ;
- Eduquer la femme enceinte en matière d’allaitement maternel et de préparation à la naissance ;
- Prendre en charge globalement et accompagner le couple mère-enfant au cours de la grossesse, du travail, de l’accouchement et du post-partum, en assurant la surveillance clinique et para-clinique d’une grossesse normale, la surveillance d’un travail normal, l’accouchement sans risques prévisibles et la surveillance post-natale pour la mère et l’enfant ;
- Maîtriser les indications de références des accouchements dystociques, lors de l’exercice dans une maternité périphérique ;
- Accomplir des activités des différentes composantes de la santé de la reproduction.
- Participer aux actions de recherche et d’évaluation des pratiques professionnelles.
Déroulement des enseignements
- 1ère année de licence
La première année d’études compte environ 824 heures de cours et travaux pratiques dont l’objectif est de développer les compétences de base pour la profession: Les disciplines fondamentales
- 2èmeet 3ème années de licence
Les 2ème et 3ème années sont consacrées au développement des compétences spécifiques à chaque spécialité médicale, avec une solide formation pratique dans les hôpitaux.
- Stages
Le cursus cumule des enseignements théoriques et une formation pratique sous forme de stages cliniques dans des services de maternité, de néonatologie et de santé de la reproduction. Chacun de ces stages fera l’objet d’une validation par l’équipe d’encadrement avec des objectifs précis à atteindre.
- Projets de fin d'études
Les évaluations théoriques et pratiques se font en contrôle continu et par des examens finaux semestriels. L’étudiant doit également réaliser et soutenir un projet de fin d’étude à la fin du 6éme semestre.
Conditions d'admission
Pour accéder à la 1ère année de licence, il faut :
- Etre titulaire du baccalauréat sciences expérimentales, mathématiques, sport ou autre baccalauréat avec option sciences (ou d’un diplôme admis en équivalence pour les étrangers) ;
- Passer avec succès un test d’admission.
Les candidats ayant les meilleures moyennes au Baccalauréat et dans la matière Sciences de la vie sont prioritaires.
L’accès à la 2ème année de licence est de droit pour tout étudiant ayant validé la première année, de même que l’accès en 3ème année est de droit pour tout étudiant ayant validé les deux premières années. En principe, peuvent être admis directement en 2ème ou 3ème année de licence des étudiants détenteurs d’autres diplômes susceptible de remplir les conditions de la procédures d’équivalence.