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MADAGASCAR a besoin de cadres performants pour accompagner le développement rapide du pays. Des cadres dotés d’une nouvelle vision en phase aux différentes mutations structurelles et méthodologiques que connaissent la création des richesses et leur distribution avec les contraintes et les opportunités qui les sous-tendent.
Le temps de l’enseignement uniquement académique est révolu. L’enseignement supérieur est appelé de plus en plus à fournir une formation et un apprentissage de haut niveau en adéquation aux demandes d’une économie en transition rapide.
La croissance démographique élevée et la déconcentration de l’enseignement par la multiplication des lycées et des collèges privés dans les différentes localités administratives déversent un nombre de plus en plus important de bacheliers que nos universités publiques n’arrivent plus à accueillir.
Depuis le début du vingt unième (21 ème) siècle le pays a connu l’apparition d’une multitude d’universités privées répondant à une demande quantitative toujours croissante.
D’autre part, beaucoup de bacheliers sont tentés de poursuivre leurs études à l’étranger sans discernement du parcours de formation. Une grande majorité ayant réussi leurs études préfèrent y rester pour leur carrière professionnelle et participent ainsi à la fuite de cerveaux.
Il faut reconnaître que les diplômés des écoles de formation à l’étranger trouvent plus facilement un emploi et bénéficient d’un salaire plus rémunérateur. Vu la dure concurrence des diplômes à l’accessibilité des postes de cadres dans les grandes entreprises, beaucoup des parents optent pour une formation à l’étranger de leurs enfants.
Malheureusement la plupart des parents n’arrivent pas à assurer financièrement les études de leurs enfants à l’extérieur, faisant apparaître une discrimination flagrante d’injustice sociale.